Ray Harryhausen, né le 29 juin 1920 et décédé le 7 mai 2013, était considéré, à raison, comme le maître de la stop-motion, la technique d'animation image par image.
En 1933, le jeune Ray découvre King Kong au cinéma.
En 1949, Harryhausen parvient à se faire engager par Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack, les réalisateurs de King Kong, afin qu’il assiste Willis O’Brien sur Mon ami Joe (Mighty Joe Young).
Harryhausen participe à un grand nombre de films dont Le Monstre vient de la mer, Le septième Voyage de Sinbad, Les Soucoupes volantes attaquent...
En 1963, Harryhausen devient une légende avec Jason et les Argonautes et la scène mythique du combat de Jason contre les squelettes. Une scène de trois minutes qui demanda quatre mois de production !
En 1981, il signe sa dernière grande participation avec Le choc des titans.
Vous faites référence aux trucages numériques ? Ils sont très bons. Ça donne des résultats fantastiques. Mais ils ne sont pas applicables pour tout. Il y a encore de la place pour différentes sortes de films et donc d’autres techniques. On l’a vu avec le retour du Muppet show et l’utilisation des marionnettes à mains comme Kermit la grenouille ainsi que celles à ficelles avec Les Thunderbirds (Les sentinelles de l'air). Mais au final peu importe les techniques : ce qui compte c'est le divertissement qu'elles procurent.
Ils sont trop réalistes. La fantasy est un monde onirique. C'est ce qui faisait le charme de King Kong. La technique de la stop-motion donne cette illusion du rêve. Les effets spéciaux actuels ramènent la fantasy dans la réalité. Ils diminuent l’aspect onirique tandis que la stop-motion le met en valeur.
Non, je n'en ai vu aucun des deux, mais je suis impatient de voir Les noces funèbres dont j’ai visité les studios. Les marionnettes sont impressionnantes avec un grand soucis du détail.
Par rapport à la technique de la stop-motion ? On en a fait quand elle n’était pas très populaire dans les années 50. Voire même dans les années 40. Je suis reconnaissant de voir qu'aujourd'hui on l'apprécie plus qu'elle ne l’a été.
Je me considère plutôt comme leur père. Leur grand-père est Willis O'Brien, qui en Amérique, fut le premier a utiliser cette technique de façon attractive. Il a créé de fascinants dinosaures dans Le monde perdu (1925). Et si les gens se rappellent des dinosaures, plus personne ne se souvient des acteurs qui étaient dedans.
Je suis enchanté. Il y a tant de monde intéressé par l'imaginaire de nos jours en France. Jules Verne a été l'un des premiers, avec HG Wells, à rendre ce genre populaire.
Il semble vouloir garder l’esprit de la version des années 30. Je sais qu’il fera du bien meilleur travail qu’en 1976 car ils avaient laissé de côté l'aspect fantaisite. Il a une grande estime pour l'original. Il va en faire une bonne interprétation mais cela sera SON interprétation. Quoiqu’il en soit, rien ne fera oublier le King Kong d’origine.
Joseph Gordon-Levitt et Bruce Willis réunis comme on ne s'y attendait pas.
D'après Stephenie Meyer.