A l'occasion de la sortie du roman La Porte d'Orphée aux éditions Michel Lafon, Fantasy.fr a interviewé son auteur, Tim Kring, connu pour être à l'origine de séries comme Superminds, Heroes ou encore Strange World.
Tim Kring : Je n’étais pas un gros lecteur de fantastique et je n’avais jamais ouvert un comic. En revanche, les feuilletons comme La Quatrième Dimension et Au-delà du Réel me m’intéressaient, et surtout cette façon de raconter une histoire en une demi-heure. J’étais fasciné par cette facilité pour créer un univers entier avec tout ces personnages en si peu de temps, tout en délivrant un message.
Tim Kring : On peut voir ça comme ça. Il s’agit d’une personne ordinaire qui se découvre extraordinaire. J’ai toujours été fasciné par l’impact d’une telle découverte sur la vie d’un personnage. Cet aspect de l’histoire est beaucoup plus intéressant que les pouvoirs en eux-mêmes.
Tim Kring : Quand on regarde à quel point notre vie moderne s’est complexifiée, le nombre des problèmes dans le monde, j’ai l’impression qu’il s’agit d’un doux rêve que de pouvoir s’adapter de manière à s’occuper de ces vastes problèmes. Je crois que cette idée sous-jacente est l’une des principales raisons du succès de Heroes : la possibilité que nous ayons le pouvoir de nous sauver nous-même.
Tim Kring : Il tient énormément du “super-vilain”. Ce qu’il n’a pas en pouvoir, il le comble largement par sa cruauté et son absence d’humanité. Par le biais de ce personnage, nous essayions d’établir une métaphore de la tension raciale aux États-Unis au début des années 1960. Et son ambiguïté raciale est voulue. Il peut être blanc, noir, hispanique, métisse. Il n’a ni nationalité, ni passé, ni famille.
Tim Kring : J’étais trop jeune pour être vraiment affecté. D’un autre côté, ma jeunesse a été influencée par ce contexte de la Caroline du Nord des années 1960, la zone de San Francisco, et les retombées de cette tragédie. Je pense qu’une grande partie de l’explosion culturelle et de la transformation de la société tire ses racines de l’assassinat de Kennedy. Cet événement a marqué la fin de l’innocence, du cynisme et même de l’espoir qui caractérisaient cette décennie.
Tim Kring : Pareil, j’étais trop jeune. Je n’ai pas bien compris la portée de ces événements à l’époque. De plus, mon petit doigt m’a soufflé que la vérité à leur sujet n’a jamais été vraiment révélée.
Tim Kring : Cette lettre figurait dans l’exemplaire propose aux librairies. C’est très commun.
Tim Kring : J’ai fait énormément de recherches pour écrire ce bouquin. Je ne me suis pas contenté d’étudier les événements et les noms ayant trait à la CIA et à l’assassinat de Kennedy, mais je me suis aussi penché sur l’Histoire en général. J’ai enlevé certains chapitres de mon livre, d’ailleurs. L’un d’eux vient d’être publié sous forme de bonus interactif sur le magasin Ovi de Nokia. Nous avons pris le premier chapitre original du roman pour en tirer une expérience interactive mobile. Ce chapitre raconte le voyage de Melchior pour Cuba deux ans avant que le premier chapitre actuel ne débute. On l’a écarté, car il faisait commencé l’histoire trop loin dans le passé. Quoi qu’il en soit, nous adorons ce chapitre, car il est dynamique et donne un ton assez agréable au livre. On a décidé de s’en servir pour ce truc interactif avec Nokia.
Tim Kring : Même si on prévoit la majeure partie à l’avance, on découvre toujours la plus grande part de l’histoire en l’écrivant. C’est un procédé intrinsèque de marier les deux, la préparation et la découverte.
Tim Kring : Oui, ces classiques ont tous inspire ce roman. Mon livre devait rappeler d’autres ouvrages au lecteur. Il est censé revisiter ces classiques en les rajeunissant.
Tim Kring : Hé bien… Tout dépend du jour où vous me posez la question. En ce moment, alors que je vis en famille et que je tente d’écrire des choses censées illuminer et élever l’esprit humain, j’aurais tendance à croire qu’il reste un espoir d’éviter l’Apocalypse.
Tim Kring : Pour l’instant, aucune suite n’est prévue.
Tim Kring : En ce moment, je réalise le pilote de ma nouvelle série télé. Le mystère plane toujours dessus, et pour quelques mois encore, pendant que nous le tournons. De même, je ne saurais trop vous conseiller de jeter un œil sur Conspiracy for Good, un énorme projet multimédia que nous avons lancé l’année dernière. Vous en saurez plus sur conspiracyforgood.com.
Pour nos amis anglophones :
Tim Kring: I was never much of a “fantasy” reader. I never discovered comics. I was really intrigued by TV shows like “Twilight Zone” and “Outer Limits”. But I think it was more about how the stories were told in small, half hour bites. It was the ability to create an entire world with whole characters in such a short amount of time – and deliver a message.
Tim Kring: I imagine it does. It deals with the idea of an ordinary person discovering that he is extraordinary. I have always been more interested in what effect this discovery has on a character’s life. That part is always more interesting than the “powers”.
Tim Kring: In looking at how complicated our modern life has become, how many problems we face in the world, it seems like a wish fulfillment to me that we could adapt in some way that would allow us to cope with and tackle these larger problems. I think this underlying idea was really at the heart of the success of Heroes – this possibility that we might actually possess the power to save ourselves.
Tim Kring: He is very much like a “super villain”. What he lacks in power, he makes up for in his inhumanity, his ruthlessness. With this character we were trying to make him a metaphor for the racial tension in America at that time in the early 1960’s. He is purposefully racially ambiguous. He can “pass” for white, black, Latino, mixed. He is a man without a nationality, history, family.
Tim Kring: I was not personally effected by it, having been a little too young. But clearly my upbringing was a product of the 1960’s, growing up in Northern California in and around San Francisco, and as a result I was certainly influenced by the lingering effects of that event. I believe that much of cultural explosion and “shift” of that time could trace its roots to the Kennedy assassination. It was a true watershed event that created the loss of innocence, the cynicism and even the hope that marked that decade.
Tim Kring: Again, since I was so young these events were only understood from a distance. And some undefined gut feeling told me that these events were not fully explained.
Tim Kring: This letter is in the version that was presented to the booksellers. It’s very common.
Tim Kring: The book was highly researched. Not just the real events and names surrounding the Kennedy assassination and the CIA, but also the historical time. There were a few chapters that never made it into the book. One has just been published as interactive content on Nokia’s Ovi store. We took the original first chapter of the book and created a mobile, interactive experience. The chapter tells the story of Melchior flying into Cuba two years before where the current first chapter starts. We chose to leave it out because it simply started the story too far back. However, we really loved the chapter because it is exciting and sets a really fun tone for the book. So we decided to use it for this interactive piece with Nokia.
Tim Kring: While much of it is planned in advance, you always discover much of a story along the way in the writing. It’s a process of doing both – planning and discovery
Tim Kring: Yes, these are all classics that this book draws inspiration from. The book was meant to remind the reader of other books. It’s supposed to be a modern take on those classics.
Tim Kring: Well… Depends on what day you ask me. Right now, raising a family and trying to write projects that illuminate and uplift the human spirit, I would have to say that I still believe there is hope to avoid the apocalypse.
Tim Kring: At this point, there is no plan for the sequel.
Tim Kring: I am currently producing the pilot for my new TV show. It is cloaked in mystery for the next couple of months while we shoot it. I would also urge you to take a look at this massive multiplatform project that we launched last year called Conspiracy For Good. You can find it at conspiracyforgood.com.
Joseph Gordon-Levitt et Bruce Willis réunis comme on ne s'y attendait pas.
D'après Stephenie Meyer.