Jai Lu s'affiche : Renaud Bec

Peux-tu te présenter rapidement ?

Je suis designer dans le jeu video et travaille donc sur des personnages et des décors. C’est la même démarche que pour le cinéma : recherches de dessins, illustrations, plans précis de véhicules ou personnages.

Quelles ont été tes influences, quels artistes t’ont donné envie de faire ce métier ?

Sydney Mead, designer sur Blade Runner, les designers de Star Wars, Franck Frazetta et ses barbares, Brom pour son Elric (bien avant sa célébrité), Siudmak pour ses couvertures, Alan Lee pour sa technique et son style très british, Jeff Easley et Larry Elmore pour leur dragons. (Ce ne sont pas les meilleurs à notre époque même un peu kitch pour certains, il s’agit là surtout d’influences de jeunesse).
Plus récemment : Sergio Toppi et Hugo Pratt pour le trait, leurs références et leurs personnages très caractérisés, Monet pour sa maîtrise des couleurs.

Y a-t-il eu un déclic, une rencontre, un moment fort qui t’a plus marqué que les autres, qui t’a donné envie de te lancer ou de continuer ?

Des amis étudiants parisiens de l’école Penningen (ESAG) m’ont donnés quelques clés en couleurs et compo. Ils m’ont surtout donné l’envie de travailler de façon moins amateure, car pour moi le dessin était plus un hobby qu’un exercice d’illustration, à l’époque. Mes premières couvertures de romans fantasy ont été réalisées pour les éditions Mnémos pour lesquelles je faisais beaucoup de noirs et blancs.
J’ai Lu a été ma première commande d’illustration sortant du milieu du jeux vidéo et de l’édition de jeux de rôles. Il y avait une plus grande exigence de qualité de par la plus grande diffusion.

Comment en es-tu venu à travailler avec J’ai Lu ?

Par un ami illustrateur qui m’a mis en contact avec la direction artistique de la collection fantasy.

Y a-t-il un roman ou une série culte dont tu aurais adoré faire les illustrations ?

L’Iliade, L’Iliade, L’Iliade, L’Iliade, L’Iliade, l’Odyssée, Elric le Nécromancien et Conan le barbare.

Quels sont tes projets actuels ?

Essayer de percer un peu d’autre domaines que la fantasy comme des collections plus historiques par exemple, tout en continuant à prospecter en fantasy.