Sébastien Guillot nous parle de l'anthologie Dragons qui sortira prochainement chez Calmann-Lévy. Au programme : les auteurs sélectionnés, les raisons de cette anthologie et une synthèse des textes reçus.
Il y a un an, Sébastien Guillot lançait un appel à textes pour une anthologie sur les dragons. L'anthologie étant désormais bouclée et sur le point de paraître, il était temps de faire le point dessus :
« L’objectif de cette anthologie était double : ouvrir la collection «fantasy » dont je m’occupais à l’époque au domaine francophone, et essayer autant que possible de donner une place de choix à de nouveaux auteurs susceptibles, justement, d’intégrer à terme ladite collection sur des formats plus longs – romans ou cycles. »
Ecrivains amateurs et confirmés ont été relativement nombreux à participer :
« A la suite de l’appel à textes que j’ai lancé en mars 2008, j’ai reçu un total de 110 nouvelles, un peu moins d’un tiers écrites par des auteurs déjà publiés. J’ai globalement été agréablement surpris par leur qualité générale, avec en fin de compte assez peu de textes vraiment médiocres.
Une grosse partie ne répondait cependant pas aux impératifs narratifs de la forme courte, très difficiles à maîtriser,ce qui les disqualifiait presque automatiquement. La taille initialement envisagée du livre m’a permis de faire figurer à son sommaire la quasi intégralité des nouvelles qu’il me paraissait opportun de retenir. »
De quoi obtenir une anthologie riche et variée :
« Sur le sommaire définitif, et en comptant un peu large, presque la moitié des auteurs peuvent être considérés comme des débutants. L’idée générale était, d’un point de vue éditorial, de prendre une créature archi-classique de la fantasy, le dragon en l’occurrence, et de laisser s’exprimer toute la gamme d’images et de fantasmes que sa richesse thématique et culturelle autorise – sans se limiter aux traditionnelles luttes dragon/chevalier ou aux dragon-gardien-de-trésor. Mêler le meilleur des textes « épiques » reçus, en privilégiant leurs qualités littéraires intrinsèques, leur originalité (l’heroic fantasy «classique » n’était de toute façon pas majoritaire dans ce que j’ai reçu, à ma grande surprise), et des démarches relevant davantage du réalisme magique ou – on ne se refait pas – de ce que Francis Berthelot appelle les "transfictions". »
Et pour finir, les auteurs et textes sélectionnés :
« Au sommaire figureront les auteurs suivants : Ugo Bellagamba (Les années d’orichalque), Francis Berthelot (Au seuil de Loïkermaa), Jean-Claude Bologne (Le dragonneau anorexique), Charlotte Bousquet (La mort de Tlatecuhtli), David Camus (Draco Luna), Fabrice Colin (Archéologie d'un monstre), Thomas Day (La contrée du dragon), Daylon (Chansons pour Ouroboros), Mélanie Fazi (Dragon caché), François Fierobe (Tératologie des confins), Philippe Guillaut (Quelques Bêtes de feu et d’effroi), Eudes Hartemann (Le feu sous la cendre), Johan Heliot (L'huile et le feu), Frédéric Jaccaud (Soldats de plomb), Estelle Faye (La Suriedad), Jérôme Noirez (D’un Dragon l’autre), Robin Tecon (Au plus haut des cieux).
Joseph Gordon-Levitt et Bruce Willis réunis comme on ne s'y attendait pas.
D'après Stephenie Meyer.