- Le
GPI du roman l'an passé, celui de la nouvelle cette année, quel autre
GPI comptes-tu convoiter l’an prochain ? Va t-il falloir en créer un nouveau pour toi ?
Catherine Dufour : On m’a dit qu’il fallait que je me mette à la traduction pour le
GPI de la trad’ et à l’illustration pour cet autre
GPI. Mais tout ça c’est de la blague. Je suis hyper fière, très flattée, et aussi très surprise parce qu’obtenir le
GPI de la nouvelle, ce n’était pas du gâteau. La nouvelle concernée n’est pas politiquement correct et il fallait du courage de la part du jury pour la soutenir : C’est l’histoire d’une femme qui n’aime pas son bébé et cela a des résonnances pas très agréables avec l’actualité.
- Recevoir ce type de prix te donne-t-il un petit
Goût d’immortalité ?
Catherine Dufour : Ouah, c’est classe ! J’écris pour ne pas mourir, enfin pour laisser quelque chose derrière moi. Recevoir ce genre de prix, c’est très flatteur, très sympa, en plus on peut frimer auprès des copains. Par contre, je ne pense pas que cela change grand-chose auprès du lecteur, qui est une créature beaucoup moins intéressée que ça.
- Que réserves-tu à tes lecteurs pour ces prochains mois ou prochaines années ?
Catherine Dufour : Dans les prochains mois il va y avoir un recueil de nouvelles au
Bélial’ et après il y aura un gros bouquin de SF que je suis en train d’écrire. Je ne sais pas du tout si un éditeur va en vouloir. Je ne vois pas plus loin que ça. J’aurai peut-être quelques commandes, mais en ce moment je travaille surtout sur un bouquin très perso de SF. Je suis ravie de revenir à une écriture plus personnelle plutôt qu’à un objectif d’édition. C’est très rafraîchissant.