Des centaines de trous noirs ont été observés par une équipe internationale de hercheurs dans des galaxies qui existaient quand l'univers avait à peine 3 à 4 milliards d'années. Cette découverte pourrait remettre en question notre compréhension de l'évolution de l'univers.
Les astronomes ont découvert ces dévoreurs d'étoiles en observant des quasars et leur lumière extrêmement brillante lorsque la poussière interstellaire est absorbée par un trou noir.
Les astrophysiciens ont examiné un millier de galaxies, éloignées de la Terre entre 9 et 11 milliards d'années-lumière, pour les observées telles qu'elles existaient lorsque l'univers était âgé de 3 ou 4 milliards d'années seulement.
Selon l'équipe de scientifiques, la découverte de ces trous noirs "implique qu'il y en avait des centaines de millions supplémentaires dans notre jeune univers, soit plus du double de ceux connus jusqu'à présent à cette distance".
"Des trous noirs supermassifs en phase de croissance se trouvaient partout dans l'univers à ses débuts. Nous avions vu la partie émergée de l'iceberg, avant notre recherche. Maintenant, nous pouvons voir l'iceberg lui-même", explique Mark Dickinson, de l'Observatoire national d'astronomie optique de Tucson (Arizona).
Cette découverte permet de mieux comprendre la formation des galaxies dans l'univers lointain et de leurs relations avec les trous noirs et les quasars.
Les conclusions de cette étude paraîtront dans la revue
Astrophysical Journal du 10 novembre.